[Lauren vient de débarquer à Toulouse après avoir vécu à Paris. Si elle est tombée sous le charme de la ville rose, elle a constaté un décalage avec sa vie à la capitale, qu’elle nous raconte dans quelques chroniques !]

Si comme moi, tu as récemment émigré de la région parisienne pour la ville rose, tu sauras que tu deviens toulousain.e lorsque tu noteras les troubles de la personnalité suivants :

• Tu commences à dire « moins » comme « plus » en prononcant le dernier S,
• Tu arrêtes de demander quel est l’alcool local (c’est la Suze et c’est particulier !),
• Tu t’es surpris.e à dire « poche » au lieu de sac plastique (et tu t’étais pourtant juré.e de ne jamais le faire !),
• Tu fais la bise du mauvais côté, même en rentrant à Paris,
• Tes amis de Paris te disent que tu as un accent,
• Tu commences à parler de Saint Cyp’, Jean Jau ‘ et du Cap’
• « Avec plaisir » et  «à de suite » sont passés dans ton vocabulaire courant,
• Tu commences à laisser ta porte ouverte en espérant que tes nouveaux amis débarquent à l’improviste,
• 17h30 est devenu une heure raisonnable pour commencer un apéro,
• Tu sais que quand on voit les Pyrénées en passant le Pont Neuf, il pleuvra le lendemain (c’est ta belle-mère qui te l’a dit),
• Tu as, non sans mal, accepté que les magasins étaient fermés le dimanche (à part Gifi et ses idées de génie)
• Tu râles dès qu’il pleut (à Paris il pleuvait quand même tout le temps mais tu n’as pas fait autant de kilomètres pour accepter autant de pluie !).

Et enfin, tu sauras que tu deviens toulousaing quand tu te seras rendu.e à l’évidence : même si ces briques sont corail foncé tu appelleras quand même ta nouvelle ville la villeuh roseuh !

Crédits photos et photos couverture : Cécile Ferrand