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Une bonne dose de rire pour Posologie, le spectacle de Fanny Wolff

23 septembre 2019

Une bonne dose de rire pour Posologie, le spectacle de Fanny Wolff

Fanny Wolff est comédienne et fraîchement toulousaine. Dire qu’elle est un peu hypocondriaque serait un euphémisme. C’est d’ailleurs le thème de son spectacle, Posologie qu’elle joue actuellement au Centre Culturel des Minimes. Véritable One Woman Show, ce spectacle se situe entre le stand up, le théâtre ou le seul en scène. Elle nous raconte avec dérision ses névroses et interprète plusieurs personnages. Un spectacle qui change avec un format et des thèmes bien choisis. Comme toute groupie que je suis, je l’ai interviewée !

Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce métier ?

Je rêvais d’être comédienne, et à la Comédie Française, même si ça me paraissait impossible. J’avais peur de l’instabilité et j’ai vite compris que dans ce métier, il fallait se dire “c’est ça que je veux faire ou rien”. Du coup, j’avais abandonné l’idée tout en m’inscrivant au théâtre et en faisant d’autres études. J’adorais les pièces classiques. Mais je me suis rendue compte que ce que j’aimais, c’était faire rire, et les rôles féminins des pièces classiques sont pas faits pour être drôles.

Faire rire est vraiment le truc qui me plaisait le plus au monde. Quand je bossais à la RATP, mon moment préféré, c’était quand je faisais rire mes collègues. Je leur racontais toutes mes histoires. Et un jour ma chef m’a dit “Mais fait des spectacles !”. J’étais d’accord mais je me disais que si j’échouais, ce serait le truc le plus horrible au monde. A force qu’elle me pousse, je suis allée prendre des cours de café théâtre, mais j’aimais pas. Mais ça m’a poussé à écrire mon 1er sketch et le jouer rapidement sur un plateau d’humour, puis plein d’autres. Après un passage en Espagne, je suis rentrée et je suis rentrée dans l’école du one man show. 

fanny wolff humour toulouse
Crédits : Faceook Fanny Wolff

Pourquoi t’as voulu faire cette école ?

Le problème avec le one, c’est la solitude. J’ai fait cette école pour être avec d’autres gens qui font ça et apprendre des trucs : ça a été le cas, on faisait des cours d’écriture, d’interprétation et d’impro. Je travaillais sur les sketchs que j’avais déjà écrits. On faisait partie d’une troupe et on jouait toutes les semaines dans des battles d’humour, où on avait 5 minutes pour convaincre. Ca m’a permis de jouer mes sketchs et de jouer avec la troupe au Point Virgule. 

Une fois lancée, je me suis dit c’est le moment d’écrire mon spectacle, ça m’a pris un an et demi environ. Puis je suis venue à Toulouse ! 

Comment ça s’est passé, par rapport à Paris ?

On dit souvent que c’est mieux d’être à Paris, mais c’est difficile de t’intégrer dans un ce milieu là-bas. Ici, j’ai été très bien accueillie, notamment par la Toulouse Comedy Night. On est plus visibles ici car il y a moins de monde, et l’ambiance est carrément plus sympa, les humoristes se soutiennent. T’as 10 minutes pour jouer alors qu’à Paris, c’est souvent 5 ou 6 minutes. Le public est plus bienveillant aussi.

Tu as déjà joué 8 dates de ton spectacle, notamment pendant le Printemps du Rire. Pourquoi Posologie

En parlant avec ma metteur en scène, on s’est rendu compte qu’on pouvait faire quelque chose avec cette manie que j’ai de toujours avoir plein de médocs dans mon sac. J’avais pourtant pas vu le côté exceptionnel de la chose (rires). Moi je me considère pas comme hypocondriaque, mais il paraît que tous les hypocondriaques disent ça (rires). Mais c’est vrai il m’arrive tout le temps des trucs. 

T’as quoi sur toi là comme médicaments ? 

Du doliprane, des trucs pour les allergies en cas de crise… Des pansements bien sûr, du collyre, des trucs pour les boutons de fièvre … Les gens rient, mais ils sont bien contents quand je leur file un médoc quand ils sont pas bien (rires). 

Je suis allergique à plein de choses : des fruits, les carottes, le pollen, les chevaux, et les piqûres d’insecte (on a raccourci la liste ndlr) … 

Et t’es à quelle fréquence chez le médecin ? 

Je vais beaucoup chez le généraliste et chez le médecin. Et l’allergologue, du coup. Je dirais une fois tous les 2-3 mois au moins. 

fanny wolff humour toulouse

Est-ce que le fait de jouer te libère de ces petits travers ? 

Je considère que quand ils nous arrive une merde, en rire c’est la meilleure façon de s’y confronter, que ce soit grave ou pas. Quand il m’arrive un truc relou, je me dis que ce ça sera de la matière à en faire un sketch. 

J’aime raconter les histoires. Dans Posologies, le fil rouge est l’hypocondrie et à partir de ça je parle de mes mésaventures, liées ou pas à mes problèmes psycho. 

fanny wolff humour toulouse

Dans Posologie, tu incarnes des personnages mais tu parles aussi de toi. Comment tu définirais le format de ton spectacle ?

J’allie des sketchs de perso purs et je raconte ma vie en la jouant, pas vraiment comme du stand up. On pourrait dire un one woman show avec du de la comédie et du “sketch-up” !

Quel est le type de personne que tu préfères incarner ? 

Les gens loufoques, déjantés et dynamiques, qui parlent beaucoup ceux qui gueulent, qui sont “gras”. J’ai plus du mal à faire des persos discrets. 

C’est quoi ton meilleur souvenir ?

Je dirais la première de mon spectacle, c’était un peu une consécration. Après c’est rare que je me dise ça s’est bien passé. Mais quand ça se passe bien, c’est des souvenirs tellement forts que ça te fait tenir même 6 mois après. 

T’as des bonnes adresses pour Bobby ? 

J’adore faire la fête. Je vais à la  Comtesse, au Vasco ou au Black Lion. Et j’aime beaucoup les fanfares.

Fanny Wolff en spectacle
Centre Culturel des Minimes
6 rue du Caillou Gris – Métro Minimes Claude Nougaro
Réservations ici

Retrouve Fanny Wolff sur Facebook et sur Insgram. Et à nouveau bientôt sur la page Bien Vu Bobby !

* obligatoire

Toujours à l'affût de nouvelles découvertes, j'aime écouter les créateurs en tous genres me raconter leur histoire ! Dingue de fromage et groupie assumée, je sais aussi rapper, mais uniquement sur La Tribu de Dana.