Les ariégeois vus par les toulousains #3
[Lagouze est un ariégeois pur et dur, ayant dû quitter ses jolies montagnes et l’odeur du fumier frais pour la belle Toulouse. Bien sûr, il y garde toujours un pied et surtout son cœur, entre chasse et randonnées, muni de chaussettes qui montent très haut. Un jour, il en a eu marre des clichés qui circulent à la ville sur son pauvre peuple. Bobby a décidé de lui laisser la parole au travers d’une série de chroniques. ]
Cliché#3 : « Et au niveau des chèvres comment ça se passe ? »
Ah l’Ariège ! Ses montagnes, ses rivières, ses habitants hauts en couleurs et…. ses chèvres !
Oui selon le toulousain, l’Ariège est un repaire de chevriers, l’élevage caprin étant la plus importante ressource économique du département (après les champignons et le cannabis, mais ça, nous y reviendrons plus tard).
Il convient donc ici de casser ce mythe.
Avez-vous déjà vu des chèvres en Ariège ? Je ne parle pas bien sûr de quelques manchots des terrains de football, non, je parle de l’animal à l’odeur si agréable, au fromage délicat. Je pratique l’Ariège depuis moult années, et sincèrement les chèvres ne courent pas les rues en Ariège !
Pour que les chèvres courent les rues, il faudrait déjà qu’il y ait des rues et vous avez déjà vu des rues en Ariège ? Si peu…
La légende veut aussi que beaucoup d’ariègeois de sexe masculin aient eu des ébats avec les animaux susnommés …
mais… POURQUOI ????
Pourquoi donc un ariégeois, normalement constitué (deux pieds, deux jambes et un béret) irait s’acoquiner avec une bête ? Pour cela, nous avons nos femmes échevelées allaitant nos enfants à l’ombre des grands cocotiers blancs (PILOU PILOU !)… Désolé je m’égare.
Et quand bien même, la Jonquera… ce n’est pas si loin que ça.
Donc NON, NON et re NON ! Les ariégeois ne s’adonnent pas au plaisirs de la chair avec le monde caprin, nous ne sommes pas aveyronnais merde !
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