Les Déferlantes 2019, notre débrief complet !
Les Déferlantes, c’est ce combo magique entre plages paradisiaques et soirées enflammées sur le domaine de Valmy surplombant ce magnifique paysage. Peu de festivals peuvent se vanter d’une situation si idyllique ! Comme on vous l’avait dit, on avait super hâte d’y retourner, et le peu qu’on puisse dire, c’est qu’on a pas été déçus !
[Comme on y était tout le festival, on s’est pris le luxe de choisir nos concerts, pour profiter un max et pas être trop trop crevées. ]
On a donc démarré ce festival le vendredi avec la conférence de presse de Bigflo et Oli. Toujours super sympas et très pros, il m’épatent toujours ces 2 là. J’ai pu placer ma ptite question concernant l’après Stadium. J’demandais comment ils l’avaient vécu, parce que réaliser son rêve à 23 ans, ça peut donner le vertige… Réponse en exclu :
BigFlo : « On l’a vécu très différemment tous les deux. Moi j’étais apaisé et soulagé, j’ai réalisé le plus grand rêve de ma vie. Je considère que maintenant, tout ce qui m’arrive c’est un bonus. Je me suis reposé et je suis allé à Biarritz en solo. Oli a plus déprimé, plus en mode « énervé » ! »
Oli : « Non pas énervé mais ça m’a donné un peu le vertige de réaliser ce truc là à mon âge. Mais pas que négatif, j’en suis ressorti ressourcé. Y’a eu un petit contrecoup quand même, tu te dis à 23 ans, c’est le truc le plus fou que je voulais faire de ma vie, mais on va en trouver d’autres !
Bigflo : « C’est vrai que c’était un peu le but ultime et qu’il est arrivé un peu plus vite que prévu ! »
Et bien sûr, le concert, en pleine canicule et en plein jour, donc pas la jolie lune du Stadium, mais sinon ils ont repris la même scéno. Le feu, l’énergie, on ne s’en lasse pas de ces toulousaings !
Puis est venue Jain, qu’on a vue que de loin, mais la pauvre me faisait de la peine à transpirer dans sa combi bleue et rouge 😓. Je suis toujours impressionnée que les artistes fassent abstraction de tout comme ça, et réussissent à faire le show dans des conditions difficiles.
Et enfin -M- , qu’on a vu de loin aussi, mais c’était dingue, comme à son habitude. On entend des chansons qu’on avait pas entendues depuis des lustres comme Le complexe du cornflakes ou Mojo. Une ambiance de folie, parfaite en fin de soirée !
Samedi, la scène était axée plutôt variété française. On a pu chanter de bon coeur avec Patriiick Bruel. Alors je sais ce que vous vous dites nianiania Patrick. Mais en vrai, tout le monde, je dis bien TOUT LE MONDE, même les mecs, chantaient à tue-tête Qui a le droit et On s’était dit rendez-vouuus dans 10 ans. Je vous ai vus, j’ai des noms. Nouvelles chansons intelligentes aussi avec Héros, dont il nous a parlé en conférence de presse (et oui les mi(di)nettes, on a vu Patoche à moins de 2 mètres), que le public a su apprécier également.
C’était au tour de Boulevard des Airs. Ils font partie de ces artistes qui me laissent sans trop rien quand je les écoute en radio et en concert mettent une ambiance de dingue. Ici en petite conf posée, très sympathiques (ils nous avaient déjà fait une vidéo pour Bobby, trop choux).
Petite pause pour le dimanche soir, on est allées profiter d’un petit cocktail sur la plage. Je regrette un peu de pas avoir vu Thérapie Taxi, mais vraiment, il nous fallait recharger les batteries pour le lendemain.
Cette soirée était l’apothéose de ce festival, c’était IN-CRO-YABLE.
Grosse ambiance avec Aya Nakamura (je l’ai bien écrit du 1er coup, autohighfive). On en pense ce qu’on en veut, mais le public était complètement dingue, c’est fou.
Très très beau moment par la suite avec John Butler Trio. Je pense que y’avait pas tant que ça de gens du public qui le connaissaient (Aya oblige). Du coup, il s’est passé un truc fou. Les gens au début, se bousculaient pas trop sur le 1er morceau, et puis, d’un coup, le morceau Ocean, qui dure 13 minutes, juste avec lui et sa guitare, sans voix. La foule s’est tue d’émotions, puis hurle, encourage, est impressionnée, surprise, bluffée totalement (pour comprendre pourquoi, regarde ici). C’était magnifique à voir. Le gars a skotché absolument tout le monde (y compris les fans de Djadja). Très beau moment. Je vous jure, les gens s’en remettaient pas, on entendait « Le gars m’a mis une claque, quoi ! « .
Moi j’étais après impatiente de voir Thirty Second to Mars, car Jared Leto quoi. Jared Leto, pour rappel, pour les vraies, c’est aussi Jordan Catalano dans Angela, 15 ans. Bref, encore un fantasme d’ado. Bon là, le gars a les cheveux longs, est un brin perché. Mais met l’ambiance, à base de « Twé twé fouu », a fait monté des gens du public sur scène, avec sa robe de chambre ? blanche. Bien bien cool.
Alors, bon, si moi j’ai pris une claque, c’est bien pour Macklemore. Pour tout avouer, je me souvenais plus de ce qu’il faisait, car le gars est toujours placé en featuring, bref, c’est pas clair. Alors que : These Days, And We Danced, c’est lui. Thrift Shop, c’est lui. Same Love, Glorious, c’est lui. Ces tubes sur lesquels tu te déhanches en soirée, c’est lui ! Alors imagine en concert, la folie. Le gars met le feu, il a des musiciens. Oui un rappeur a des trompettistes sur scène keskiya. Les choristes ont des voix dingues, dignes de Céline ou Beyoncé, vraiment. Une ambiance mon petit, une ambiance ! J’ai pas de mots, c’était complètement dingue. En plus quand tu t’y attends pas, le sentiment est décuplé, j’en pouvais plus.
Et c’est sur ces étoiles plein les yeux qu’on a repris la route pour Toulouse. Et qu’on a eu un putain de Déferblues toute la semaine, c’est peu de le dire.
En dehors des concerts, on a super bien été accueillis, comme toujours, entre l’espace VIP sous les lampions, la navette, les conférences de presse. C’était vraiment top, et on remercie énormément la team Suzette, Laura et Nina, qui ont assuré et nous ont fait confiance cette année encore !